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Parcours d’Artistes, c’est quoi ?
En 1988, l’ASBL Les Rencontres Saint-Gilloises, créée par Albert Eylenbosch et Alain Hutchinson, organise à la demande de Charles Picqué le premier Parcours d’Artistes de Bruxelles. Il s’agissait alors de mettre en évidence les potentialités créatrices dans la commune afin de valoriser l’image de celle-ci et de ses habitants. Parcours d’Artistes 1988 fut un événement tant pour la population saint-gilloise que pour les artistes et créateurs qui y ont participé. Cette vaste opération de promotion des arts entendait donner au public l’occasion de faire le lien avec la forte présence d’artistes, d’étudiants et de galeries d’art, propre à la Commune de Saint-Gilles.
Depuis sa création, Parcours d’Artistes a permis aux artistes de se rencontrer sur leurs lieux de travail, de mieux comprendre leur démarche, de découvrir des talents jusque-là peu connus et de les mettre en valeur.
La biennale s’est également imposée auprès du grand public comme l’occasion rêvée pour se faire un aperçu de la scène artistique locale. L’événement s’est montré à chaque édition plus diversifié et reste un outil de cohésion pour la multi-culturalité propre à Saint-Gilles. Parcours d’Artistes réunit depuis trente-six ans, sans distinction, des générations différentes autour d’un centre d’intérêt semblable. L’évènement confronte, sans sélection, les approches et les conceptions artistiques des uns et des autres et suscite la perméabilité, dans un environnement stimulant et propice à l’échange.
Pour les artistes, Parcours constitue l’occasion unique de générer un flux de visiteurs qui stimulera des rencontres et suscitera des inspirations multiples. En effet, pour un grand nombre d’artistes, cette biennale est l’occasion d’être (re)connu pour leur travail.
Le service de la Culture déploie ses activités au cœur de ses cinq maisons
Plus de 25 personnes y travaillent avec pour missions essentielles de veiller à la diversité culturelle, d’accueillir l’émergence de talents, d’accompagner l’envie de créer de manière collaborative et sans but lucratif pour un rayonnement local durable et d’œuvrer quotidiennement en faveur de l’accessibilité à la culture. Le tout à l’attention des publics variés qui auraient osé ou pas franchir le seuil d’un de ces lieux de culture, dedans et dehors. Un enjeu démocratique donc tel que repris au sein du Plan Communal de Politique Culturelle.